Publié dans Société

Archevêque d’Antsiranana - L'Eglise prête à jouer le rôle de réconciliateur 

Publié le jeudi, 02 octobre 2025

« La violence n'arrange rien et n'aide pas à bâtir le futur ». Tels sont les mots de l’archevêque du diocèse d’Antsiranana, Mgr Benjamin Ramaroson, durant une interview qu’il a accordée à la Radio Vatican. Après une prière pour Madagascar, élevée par le Pape Léon XIV, l'archevêque d’Antsiranana a ainsi été invité par la Radio Vatican. Il a remercié le Saint Père pour cette attention particulière adressée au pays ainsi que l’importance de cet accompagnement spirituel pour la population, en ce moment de crise. « Je tiens à remercier le Pape Léon XIV pour cette prière. C'est une marque de communion avec le peuple malagasy. Cela prouve qu'il est bien proche de nous », dixit-il. D’ailleurs, il a retiré que le Pape est bien informé de tout ce qui se passe dans le pays.

 

En ce qui concerne la position de l'Eglise catholique au sujet de cette manifestation, Mgr Benjamin Ramaroson a fait référence aux enseignements de l’Eglise sur la nécessité d'encourager la réconciliation. 

« Nous espérons que toutes les démarches nous mèneront vers la paix. La résolution de la crise est basée sur la bonne volonté de ceux qui ont le pouvoir de faire un pas vers la recherche d’une solution aux revendications légitimes de la jeunesse », réitère-t-il. Et de poursuivre : « On ne peut pas réorganiser un pays dans la violence. C’est dans la paix et la stabilité que l'on peut rebâtir cette maison commune ». 

Dans chaque diocèse, les évêques font appel à l’apaisement et la réconciliation. L’Eglise est prête à offrir une médiation. D’ailleurs, le Conseil œcuménique des églises travaille déjà sur un processus de réconciliation. 

L’archevêque a terminé son intervention par un souhait de retrouver la paix à Madagascar afin que la population ait un avenir meilleur, en particulier les jeunes. « Les jeunes qui ont des revendications, souhaiteraient avoir un avenir meilleur. Par conséquent, aidons-les à se mettre autour d’une table et à travailler pour que l’on puisse aller de l'avant », conclut-il.  En ce mois d’octobre, le Pape Léon XIV recommande la prière du chapelet pour semer la paix dans le monde.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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